Le journal de bord
Les Loustics aux Exuma
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L’archipel des Exumas, au cœur des Bahamas, est un ensemble d’îlots qui se suivent, distants de quelques miles à peine les uns des autres, et qui abrite en son cœur un parc naturel, le « Exuma Land and Marine Park ». On nous a souvent parlé de ses eaux transparentes, des grottes, des magnifiques snorkelings / explorations d’épaves, et sommes donc impatients de découvrir tout ça.
12 juin
: nous voilà aux Exumas
Après un plouf matinal sur la jolie plage de Calabash bay, nous reprenons la mer pour une courte et tranquille navigation de 25 MN, interrompue par un gros grain qui nous passe heureusement devant. Le ciel est parsemé de nuages d’altitude mais le soleil passe, c’est l’idéal : clarté et fraîcheur. C’est sous voile dans un petit courant d’air que nous atteignons notre porte d’entrée aux Exumas. Tout le monde est sur le pont pour vérifier les fonds mais ça passe tranquille en suivant les lignes de navigation des cartes. George Town est une petite ville située au sud de l’archipel qui accueille en saison jusque 200 bateaux (lieu de rendez-vous incontournable des « yachties » qui, selon les dires de nos amis qui y sont passés il y a quelques semaines, peut rapidement tourner à l’indigestion). C’est loin d’être le cas pour nous, il n’y a pas plus d’une dizaine de bateaux et nous trouvons sans problème un mouillage
juste en face du « Chat n’ Chill » bar, institution où les clients ont pour habitude de signer un T-shirt et de l’accrocher au plafond comme trace de leur passage
La plage et le bar sont quasi déserts,
l’ambiance est cool : baignade
et bière locale (à partir de maintenant, la Kalik remplacera la Carib).
13 juin : NoonSun, le retour
Dès le matin, nous nous rendons «en ville » pour l’avitaillement de frais, le dernier datant d’il y a 15 jours à Turcks and Caicos, il est grand temps ! L’entrée se fait via un passage sous un petit pont qui débouche sur le lac Victoria (rien à voir avec son frère célèbre, en 45 min. on en a fait le tour). Nous découvrons un petit village pas particulièrement joli mais à l’ambiance tranquille.

La mairie
On y trouve enfin un pilot book (Explorer Chart book) : ouf, cela fait depuis St-Barth que nous sommes à sa recherche, objet indispensable dans ces eaux peu profondes mentionnant les routes à suivre, les points d’intérêts, les zones de mouillage.
Lunch burger au Chat’n Chill, un peu plus animé que la veille au soir,
et nous passons l’après-midi avec nos 7 enfants.
Nous avons en effet retrouvé NoonSun qui a décidé de laisser le bateau ici et de retourner aux USA pour quelque mois. Ils prennent l’avion samedi et finalisent la préparation de « l’hivernage » pendant que nous sommes avec la marmaille sur la petite plage. Il y a en effet ici une curiosité : des trous à cyclones. Nombreux y laissent leur bateau pendant la saison cyclonique, sur corps-morts ou sur quelques pontons privés. Fred part pour une petite balade jusqu’à la côte au vent via un petit chemin de sable.
Apéro tous ensemble sur Loustic pour fêter nos retrouvailles d’un jour.
J+348 : Une journée de navigation lente jusque Rudder Cut Cay.
Nous naviguons une vingtaine de miles en dehors du lagon et entrons par le « Adderly Cut » laissant Lee Stocking Island sur notre bâbord, puis Norman’s Pond Cay and Leaf cay. Nous naviguons à la voile et n’utilisons les moteurs que pour la passe, où les courants sont forts. Le vent est faible et notre moyenne n’est donc pas terrible mais nous profitons ! Test de la navigation en ciseaux sous code D.
Le soleil est légèrement voilé, il fait chaud… l’ambiance à bord est cool. Sur la plage de leaf Cay, des iguanes se dorent au soleil,
mais malheureusement, nos 5 essais d’ancrage sont infructueux (l’ancre dérape), et nous repartons donc directement vers le Nord direction Rudder Cut Cay. Nous ressortons du lagon pour quelques miles via le Bock Cut pour y rerentrer via le Rudder Cut, croisant sur notre bâbord d’énormes engins de chantier à l’abandon …
Nous sommes ravis de notre ‘Explorer chart book’ sans lequel ces navigations entre îlots seraient compliquées (les cartes Navionix que nous utilisons depuis notre départ ne sont pas très précises aux Bahamas). Qui dit lent dit pêche, et nous attrapons notre deuxième prise : malheureusement, encore un Baracuda !
Des bruits de moteur se font régulièrement entendre (on n’en pas plus du tout l’habitude…) : ce sont des hydravions qui emmènent les touristes pour une visite des Bahamas vus du haut, ça doit être effectivement magnifique et notre défunt drone aurait pleinement joué son rôle par ici.
Nous ancrons devant une jolie plage, tout près d’une grotte où nous passons la fin de journée.
15 juin : Rudder Cut Cay
Rudder Cut Cay et l’île voisine Musha Cay appartiennent à David Copperfield, le célèbre illusionniste. Les cartes mentionnent la statue d’une sirène avec son piano « The musician », immergée dans 4 mètres d’eau; nous nous y rendons le matin mais le courant est trop fort, nous décidons donc de partir en exploration avec l’annexe.
Nous découvrons un petit port pas complètement naturel, une tranchée ayant été creusée pour relier le bassin à la mer.
L’île est inhabitée et les travaux d’aménagement semblent interrompus. Plus loin, probablement la plus belle piscine que nous ayons vue : des eaux turquoises, une mer plate, les raies et tortues au loin… on s’y baigne donc en mettant l’annexe à l’ancre.
Par contre très peu de photos à montrer, buée sur l’écran de l’appareil photo aquatique qui commence à montrer des signes de fatigue… mais le requin qui nous passe juste devant pendant la baignade restera dans nos mémoires…
Retour près de Loustic, on visite une petite grotte où une mini-plage est visible à marée basse.
C’est un des endroits visités par les speed-boat qui emmènent les touristes d’un jour visiter les Exuma…ils s’y arrêtent 5 minutes et repartent aussitôt,
puis c’est retour à la sculpture sous-marine: les enfants plongent et replongent. Violette s’essaie à la plongée en apnée et s’amuse à descendre toucher la sirène… .
Promenade en paddle et ski nautique clôturent cette journée dans l’eau.
3 jours d’omnibus jusque Staniel Cay
Nous nous arrêtons sur la route à Little Lansing Cay à côté d’une épave d’avion, et ancrons avec l’annexe sur le banc de sable. Le petit bimoteur gît à 3 mètres de fond et nous passons plus d’une heure à tourner autour des ailes, à prendre des photos, entre-autre de ce poisson ange royal qui se cache dans un petit trou.
Nous passons ensuite devant Musha Cay, avec resort privé qui se loue 40.000$ la journée, c’est en hydravion ou en hélicoptère que les touristes débarquent ici.
Nous quittons ce petit paradis et nous arrêtons pour l’heure de midi au nord de Cave Cay, juste à côté de l’alignement de la piste d’aviation. Jeux sur la plage et découverte du petit étang.
Nous repartons dans l’après-midi jusque Little Farmer’s Cay via le Galliot Cut et faisons route à l’extérieur des bancs pour venir mouiller juste devant le village : il y a un autre cata, c’est rare. Petite balade dans ce joli settlement qui se résume à quelques maisons, où l’ambiance y est à nouveau très chouette.
Glace pour les enfants et bière pour les parents (cette fois nous testons la seconde bière locale : la Sands) au bar/resto Ocean Cabin, où nous retrouvons nos voisins de mouillage. Les heures d’ouverture annoncées à l’entrée en disent long sur l’ambiance cool du patron, et ça nous convient, pas de contrainte de temps…
Le jour suivant, nous longeons l’île de Great Guana Cay, contournons le Nord de Little Farmer Cay et sa piste d’aviation, et naviguons sous code D (4 kts pour 6 de vent) jusque White Point et sa longue plage de sable blanc où nous ancrons quelques heures.
Violette pilote pour la première fois l’annexe, Téo et Juliette sont déjà sur le paddle!
De l’autre côté, la vue est toute aussi belle.
Nous repartons ensuite pour 1h30 de navigation au moteur (4 kts de vent réel) jusque Black Point, une grande baie où nous ne sommes que quelques bateaux au mouillage. Bizarre, ce bâtiment en forme de château juste avant d’arriver.
L’arrivée au ponton du settlement est sympa: les requins nourrices et les raies nous y attendent.
On nous a mentionné la bonne nourriture du resto « Lawrence », on veut donc l’essayer. Comme les moustiques nous dévorent en terrasse, on met le cap sur l’intérieur, mais l’influence des US est bien là : clim et 2 télés grand écran avec le best off des X-games montrant des surfeurs des neiges… choc culturel ! Nos tentatives pour garder l’attention des enfants sont restées vaines… par contre, 10/10 pour le repas «wraps »!
Le lendemain, on achète du pain au raisin chez Lorraine, la maman de la restauratrice, et cap au nord avec arrêt à Gaulin Cay south pour y observer les iguanes.
Cours de sciences naturelles « sur le terrain » et l’occasion d’expliquer qu’il ne faut pas nourrir les animaux pour ne pas les couper de leur capacité à se nourrir dans leur milieu naturel ou leur transmettre une maladie.
Nous poussons jusqu’au bout de l’île et découvrons un très chouette paysage.
Arrêt « lunch» dans la baie de Bitter Guana Cay, puis poursuite de notre progression vers le nord au moteur, les distances sont courtes et le vent quasi nul.
Nous arrivons à Staniel Cay, « le cœur des activités des Exuma ».
Après un gâteau au chocolat maison (on a beau essayer, ça ne vaut pas celui du resto de Crooked Island…),
nous partons directement visiter les fameuses grottes, spectacle marin magnifique, aussi bien à l‘intérieur des grottes qu’à l’extérieur.
Ski nautique de fin de journée.
19 juin : Staniel Cay
Une marina, un yacht-club sympa, 2 épiceries mais surtout la célèbre grotte de Thunderball (un James Bond avec Sean Conery y a été tourné) et les cochons nageurs (présents dans tous les dépliants touristiques) : voilà le menu pour la journée.
Téo et Juliette se lèvent à 7h15 car les grottes se visitent de préférence à l’étale de marée basse pour éviter les forts courants. La première visite de la veille les ayant enchantés, nous y repassons 1h30 ce matin. Le site est en effet impressionnant, facile d’accès, avec 3 entrées, des tunnels coudés, des passages sous eau et des poissons à foison dont le magnifique Ange des caraïbes.
Nous en profitons pour aller voir les grottes vues d’en haut,
Après un petit déjeuner bien mérité, petit tour dans le settlement très peu animé.
Il fait chaud, les courses sont donc expédiées et nous allons nous rafraîchir et diner au yacht-club.
Les enfants sont ravis, des écrans diffusent les matchs du mondial de foot. Nous déplaçons ensuite Loustic dans la baie d’à côté « Big Major Spot » : nous n’avions plus vu autant de bateaux au mouillage depuis bien longtemps (majoritairement des gros yachts). Nous passons devant la fameuse plage des cochons sans nous y arrêter pour aller ancrer à l’arrière de la baie.
Balade en kayak/paddle
et fin de journée sur une petite plage aménagée par des « yachties » : parasol, chaises en bois, râteau pour retirer les épines, tables, jeux de plage, tout y est sans oublier des panneaux indiquant le nom des personnes passées par ici.
Les amis bretons de Moby s’étaient étonnés sur le besoin des hommes de marquer leur territoire et de laisser des traces de leur passage : T-shirt ou drapeaux signés, signature sur les poutres, totems de pierre, morceaux de bois gravés. Bizarre en effet de voir ces vieilles habitudes polluantes persister ainsi à grande échelle, la nature est si belle à l’état sauvage !
20 juin : en route pour le « Exuma Land and Marine Park »
Nous poursuivons notre navigation vers le nord entre ces îlots et bancs de sable. La navigation doit être bien préparée, mais on s’habitue à naviguer dans quelques mètres d’eau. Aujourd’hui, les voiles sont de sortie mais avec 4 à 5 kts de vent, il faut de temps en temps pousser au moteur. Le nombre de bateaux navigant est en forte augmentation dans cette zone… un vrai changement.
Nous prenons un mouillage de jour dans la baie de Flow Cay, où une épave d’avion trône sur la plage, nous partons en paddle et kayak pour aller voir ce qui reste de la carlingue. Violette tient à utiliser seule le paddle et ça rame ! La plage est à nouveau magnifique: eau turquoise calme, sable blanc. Par contre, des aboiements retiennent dans l’eau une partie de la famille, l’île est privée et les panneaux affichent clairement que les chiens veillent… ceci dit, depuis notre arrivée, nous avons toujours pu profiter des plages, sans toutefois nous aventurer plus loin dans les îles et ça n’a jamais posé de problème.
Nous partons ensuite explorer 2 grottes, situées à un jet d’annexe.
L’accès à la première se fait facilement via un petit boyau au-dessus de l’eau, moins de poissons qu’à Thunderball mais l’intérieur est majestueux : stalactites, puits de lumières, petite plage, petites cavernes. Les enfants s’amusent à grimper et nous balançons à l’eau tous les « kerns » laissés par les visiteurs précédents… c’est clairement plus joli à l’état naturel.
L’accès à la seconde est plus impressionnant car il faut plonger, pas profondément mais sur quelques mètres de long, Violette passe sans broncher !
Nous partons ensuite pour Cambridge Cay et prenons un mooring au milieu d’une dizaine de super yachts (dont un avec tobogan géant…’génial selon Juliette’ et plage arrière avec parasol et pontons pour les jet-ski et annexes).
Nous sommes entrés dans le « Exuma Land and Marine Park »
Apéro sur un petit îlot lui aussi aménagé avec des transats et parasol.
L’occasion également de trinquer à la vente de Loustic, officielle depuis quelques jours.
Ski nautique pour clôturer cette nouvelle très belle journée.
Cette nuit, des éclairs et le tonnerre qui tonne: c’est loin mais pour plus de sécurité, nous mettons les appareils électroniques dans le four. C’est le début des orages qui dureront jusqu’à notre départ.
21 juin : Une nouvelle journée dans l’eau
Ce matin, nous traversons l’île via un petit sentier pour rejoindre une plage au sud-est de l’ile de Cambridge Cay.
Snorkeling sympa sur un petit récif où nous passons pas mal de temps à observer une grosse langouste qui se cache au fond de son trou.
Baignade sur cette jolie plage.
En début d’après-midi, courte navigation de quelques miles pour ancrer à O’brien Cay sur un banc de sable devant Pastue Cay, où 2 sites d’intérêt nous attendent: un petit bimoteur immergé dans 4 mètres d’eau et un jardin de corail. Malheureusement, le courant est encore trop fort et nous abandonnons rapidement. Soirée plus mouvementée que d’habitude avec quelques gouttes de pluie et des orages qui passent, heureusement pas trop près. Coucher de soleil magnifique.
22 juin : Le plus beau mouillage
Ce matin, nous repartons explorer l’épave et le jardin de corail : c’est l’étale marée basse et le courant est nettement plus faible. Les enfants virevoltent autour de l’avion recouvert de coraux et d’éponges.
Le jardin de corail est cette fois très accessible et les coraux à nouveau superbes : gorgones, éponges vertes, roses et de magnifiques poissons à profusion.
Un beau spécimen de baracuda et 2 tortues viennent nous saluer pour cette dernière plongée…
Un chemin sinueux mène ensuite Loustic jusqu’au sud de Waverick Wells: passage entre de petites îles, fort courants. C’est magnifique mais impressionnant, nous passons tout près des rochers et le fond est vraiment très visible. Nancy est à l’avant et surveille, Téo est à la tablette. Nous passons le reste de la journée dans ce mouillage de rêve avec des couleurs sublimes sous le soleil.
En début d’après-midi, ski nautique magique sur une eau turquoise! Nous partons ensuite sur la plage et poussons jusqu’à « Pirate’s Lair », le « Repaire des pirates ». Ce site était en effet parfait pour attendre les proies s’apprêtant à entrer dans le banc des Bahamas par le « Wide opening », une large passe facile d’accès à la voile à quelques miles au nord. Les pirates se reposaient entre 2 raids, au bord d’une source d’eau et à l’abri des palmiers auxquels ils pouvaient accrocher leur hamac. L’endroit est par contre infesté de moustiques.
Fred pousse jusque de l’autre côté de l’île pendant que le reste de la famille profite de la magnifique plage, le soleil brille et il fait vraiment chaud… l’eau aussi d’ailleurs. Nous partons ensuite marcher sur la petite île juste en face.
23 juin : Warderick wells Cays, centre du parc naturel
Ce matin, il pleut… l’occasion de ranger Loustic et de commencer le grand nettoyage en préparation de la traversée. Une fois les grains passés, Fred part avec Juliette et Téo explorer le tunnel qui perce l’ile de Hog Cay (30 mètres de long avec ouvertures vers le haut… praticable uniquement à marée basse), c’est rigolo et nous sommes chanceux car l’endroit ne doit pas être souvent accessible.
Nous parcourons ensuite les quelques miles jusqu’à Warderick Wells, le cœur du Park des Exumas. Le site est grandiose avec ses bancs de sable blanc et un chenal circulaire plus profond où des corps morts sont mis à disposition.
C’est ici que sont basés les rangers du parc, créé il y a 50 ans, premier modèle du genre pour tout l’archipel et qui compte aujourd’hui 25 espaces protégés. Nous partons directement nous promener en kayak/paddle sur ces eaux turquoises, dégradés de couleur magiques dûs aux marées, aux dénivelés sous-marins de dunes et aux méandres créés par les courants.
Après-midi à terre : squelette de cachalot (mort d’avoir mangé des débris de plastique…),
et balade à travers la mangrove jusque Boo Boo Hill, point culminant des Warderick Wells.
Là encore, un amas de bois flottés que les voiliers de passage s’évertuent à déposer et à signer à chacun de leur passage.
Fred pousse jusque Boo Boo Beach juste un peu plus loin.
Fin de journée sur la petite plage, les orages passent au large nous laissant le soleil pour profiter de cette dernière soirée aux Exumas.
24 juin : en route pour Nassau.
Lever à 6h00 car nous avons un peu plus de 60 MN pour rejoindre Nassau. Heureusement, le vent qui était tombé depuis de nombreux jours, est maintenant de retour et nous progressons donc toute la matinée à la voile et au code D. L’après-midi, des orages se forment autour de nous et l’un d’eux nous impacte, c’est impressionnant : ça met pas mal de temps à se former (on l’a observé pendant au moins 2 heures) et tout d’un coup, ça se déplace rapidement avec une forte augmentation du vent (35 kts) et un changement d’orientation.
La manœuvre de prise de ris est rapide : Téo à la barre, Fred au mât et Nancy aux winchs. Ensuite pétole qui nous oblige à terminer au moteur jusque Nassau.
Nous sommes dépassés par les speed-boat ramenant à vive allure les touristes d’un jour aux Exumas, emmitouflés dans leur ciré jaune. A 17h00, nous sommes à quai au Nassau Harbour Club Marina…les préparatifs de la traversée vont pouvoir commencer !
Ce passage par les Bahamas, tant discuté par rapport au timing du voyage, s’est révélé le top de ce cheminement dans les caraïbes, et nous ne regrettons pas du tout notre choix d’être montés jusqu’ici. Même si d’un point de vue culturel, nous restons sur notre faim, nous partons envoutés par les plages, les eaux turquoises, les plongées sur les épaves, la découverte des grottes, les fabuleux massifs coralliens et la multitude de poissons plus colorés les uns que les autres.